Myriam de Maigret

Hypnose & Thérapie brève Ferrières en Brie 77


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Psychothérapies systémiques-familiales

La thérapie familiale systémique est une technique spécifique de psychothérapie, qui a pour but de favoriser les échanges entre les membres d’une famille. En effet, pour ces thérapies, les troubles résultent d’une pathologie de la communication au sein de la famille. L’action du psychothérapeute ne porte donc pas sur le sujet isolé, mais sur les dysfonctionnements de son système familial.

La thérapie doit permettre aux membres d’une famille :

  • de dépasser une situation de crise,
  • d’autoriser l’évolution individuelle de chacun des membres,
  • d’évoluer ensemble vers un fonctionnement plus souple,
  • de trouver de nouveaux équilibres.

Les membres d’un couple ou d’une famille doivent être compris, considérés, non pas isolément, mais à travers les relations intra-famliales ou intra-conjugales. Au cours des séances, le dialogue des membres de la famille entre eux et avec le thérapeute aide à comprendre et résoudre les problèmes ou difficultés rencontrés par la famille.

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Il ne s’agit pas de trouver un responsable -un coupable- à la souffrance qui est dite (le patient lui-même ou un proche), mais de comprendre la relation qui piège l’individu, mettre à jour l’impasse pour pouvoir la maîtriser. Un symptôme peut servir à maintenir une situation en homéostasie, c’est-à-dire une stabilité du couple ou de la famille, comme parfois l’ échec scolaire d’un l’enfant ou tout comportement hors-norme qui peut monopoliser à ce point l’énergie parentale que les parents en oublient leur mésentente. Ce comportement est alors la solution au problème , et non le problème lui-même, qui est la mésentente !

Le travail tient compte des évènements et de l’histoire de la vie du groupe.

Je travaille régulièrement en thérapie de couple. Je propose un protocole de thérapie brève de couple TBC en 10 à 15 séances, majoritairement en hypnose et en individuel.

Je ne suis pas spécialisé en thérapies systémiques familiales. Si vos besoins le nécessitent, je peux vous adresser à un praticien qui travaille sur ce périmètre.


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Numéros utiles et d’urgence

Les services d’urgence (SU)

Implantés dans les hôpitaux généraux, ils permettent la prise en charge des urgences psy au plus près du domicile de la personne. Dans ces hôpitaux, la continuité des soins psychiatriques est assurée en liaison avec les secteurs publics de psychiatrie.

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Les centres d’accueil et de crise (CAC et CAP)

Ils assurent une permanence téléphonique et des consultations psychiatriques. Ils accueillent, soignent, orientent ou hospitalisent pour une durée brève, mais ne prennent pas en charge les hospitalisations sans consentement.

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Urgences psychiatriques pour enfants et adolescents

Certains lieux de soins de pédopsychiatrie proposent des accueils d’urgence. Leur fonctionnement est identique aux autres accueils d’urgence mais les personnels et la prise en charge sont adaptés au public jeune.

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En Ile-De-France, le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA)

site du CPOA ou  01 45 65 80 00 / 01 45 65 81 09 / 83 70

Situé au centre hospitalier Sainte-Anne, il accueille en consultation toute personne de plus de 15 ans qui se présente, quel que soit son domicile et quelles que soient les circonstances :

  • venant d’elle-même ou accompagnée par des proches,
  • adressée par un médecin, un hôpital général, une institution sanitaire ou conduite par des services sociaux, pompiers, agents de la force publique…

Il s’efforce de :

  • traiter la crise par la consultation, la consultation prolongée, voire une hospitalisation sur place (72 h) ;
  • mettre en œuvre la réponse nécessaire à l’urgence somatique si elle est associée ;
  • recevoir le patient et sa famille, ou l’entourage qui vient demander conseil en l’absence du patient ;
  • aller à domicile à la demande du patient ou de sa famille ;
  • orienter secondairement vers une consultation ambulatoire ou une hospitalisation libre ou sans consentement, selon l’état du patient ;
  • répondre au téléphone 24 h/24 pour toute demande de conseils, de renseignements sur les structures de soins, dans le strict respect du secret médical et sans pour autant remplacer la consultation.

Dans le souci de préserver la continuité des soins, le CPOA travaille en coordination avec les secteurs de psychiatrie, les autres services de médecine et de psychiatrie publics, semi-publics ou libéraux. Quand une hospitalisation est indiquée, elle a lieu, selon les disponibilités, dans le service de psychiatrie dont dépend le domicile du patient ou bien dans une clinique ou un service non sectorisé.

  • SAMU (15) et Pompiers (18) – Pour vous ou pour un proche, une urgence psychologique est parfois une urgence tout court
  • SOS Psychiatrie et Urgences Psychiatrie – Pour paris et sa banlieue, deux services privés
    • SOS psychiatrie (24h/24)
      01 47 07 24 24
    • Urgences Psychiatriques (24h/24)
      01 40 47 04 47
  • SOS Amitié – 50 points d’écoute, 24h/24, Paris : 01 42 96 26 26 ou voir carte intéractive
  • Suicide Ecoute – 24h/24, numéro national  01 45 39 40 00 www.suicide-ecoute.fr
  • Allo Parents Bébé – Si vous vous posez des questions sur la relation avec votre bébé, sur son comportement, son alimentation, … un numéro Vert d’aide et de soutien à la relation parents-bébé, accessible du lundi au vendredi de 10h à 15h et de 17h à 21h :  0800 00 3456 appel est anonyme et gratuit
  • Association Enfance et Partage – Pour la protection et la défense des enfants maltraités – Les adultes et les enfants y reçoivent écoute, conseil et orientation, appel gratuit au 0800 05 1234du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures, et le samedi de 10h00 à 18h00 (en dehors de ces heures, n’oubliez pas l’existence du 119).
  • Allô Enfance en Danger – Le Service National d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance Maltraitée – Appel au 119 – Ce numéro est accessible 24h sur 24, tous les jours de l’année, est gratuit et n’apparaît pas sur les factures téléphoniques.

Numéros d’urgence utiles sur le site de la mairie de Paris :

 

DETRESSE, MALTRAITANCE,VIOLENCE, VICTIMES

Viols Femme Information
0 800 05 95 95 de 10h à 19h du lundi au vendredi

Violences conjugales
3919

08 Victime
08 842 846 37

Paris Aide aux Victimes
01 45 88 18 00 (antenne sud) / 01 53 06 83 50 (antenne nord)

Paris ado service
01 42 40 20 42 et de nuit 01 44 52 03 34 (accueil d’urgence pour les 13-21 ans)

Jeunes Violence Ecoute
0 800 20 22 23

CONDUITES ADDICTIVES

Ecoute Alcool
0 811 91 30 30.(7jours/7 – coût d’une communication locale depuis un poste fixe)

Alcooliques anonymes
01 43 25 75 00

Ecoute Cannabis
0 811 91 20 20
(7jours/7 – coût d’une communication locale depuis un poste fixe)

Tabac Info Service

3989 –  de 9h-20h du lundi au samedi (0,15€/min)

www.tabac-info-service.fr

Drogues, alcool, tabac info service
0 800 23 13 13
(7jours/7 – appel gratuit depuis un poste fixe) Pour les portables: 01 70 23 13 13 (Coût d’une communication ordinaire).

SANTE PREVENTION

Ecoute Sexualité Contraception
0 800 803 803 (numéro vert)
Informations, conseils ou réponses à des problèmes liés à la sexualité.
Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h30, samedi de 9h30 à 12h30

Ecoute Cancer
0810 810 821 (lundi au vendredi 8h – 18h)

SIDA Infos Services
0 800 840 800 (appel gratuit). Tous les jours 24h/24h.

ACCOMPAGNEMENT

Fil santé jeunes
3224 (8h/24h)
Renseignements et orientation sur la santé physique ou psychique des 12/25 ans.


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Thérapie comportementale et cognitive (TCC)

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une thérapie brève, validée scientifiquement, qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité.

La TCC aide à progressivement dépasser les symptômes invalidants, tels que : les rites et vérifications, le stress, les évitements et les inhibitions, les réactions agressives, la colère, ou la détresse à l’origine de souffrance psychique.

Pour qui ?

La TCC est indiquée pour toute personne en souffrance, enfant, adolescent, adulte, et personne âgée, désireuse de retrouver un mode de vie plus en adéquation avec les exigences de la réalité, et suffisamment motivée pour s’investir en tant qu’acteur dans un programme de soin permettant d’endiguer ses difficultés.

Pour quels types de troubles ?

Troubles anxieux, stress post-traumatique, TOC, phobies, dépression,troubles du sommeil, troubles alimentaires, addictions, compulsions et dépendances

Lorsque le trouble s’avère particulièrement sévère, la thérapie est combinée à un traitement médicamenteux (suivi médical), comme support transitoire et limité dans le temps.

Bien adaptée aux enfants, la TCC répond avec satisfaction aux problèmes d’énurésie, de phobie scolaire, aux troubles oppositionnels et de conduite, aux troubles déficitaires et de l’attention (hyperactivité).

Comment ?

Aider le patient à trouver – ou retrouver – son autonomie et des relations interpersonnelles plus faciles :

  • s’affirmer, en se confrontant aux situations stressantes par une habituation progressive,
  • endiguer de façon pragmatique le symptôme sous ses multiples formes, en modifiant les a priori et les idées obsédantes véhiculées par l’anxiété,
  • travailler à la restauration revalorisante de sa propre image, en reconsidérant ses réelles qualités et potentialités,
  • lutter contre les conflits internes et les croyances anxiogènes (sources d’anxiété),
  • chercher des moyens alternatifs, qui permettent d’identifier et de corriger les pensées automatiques.


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La crise de milieu de vie

ou les problèmes du milieu de la vie, selon Jung.

Le milieu de la vie, situé entre trente-cinq et quarante-cinq ans environ, désigne ce tournant au cours duquel l’épanouissement du Moi doit se muter en mûrissement du Soi. Le problème essentiel posé par ce tournant est que l’être humain croit pouvoir maîtriser les tâches de la deuxième moitié de la vie en conservant les méthodes et les principes de la première moitié. Pour l’être humain, reconnaître et admettre la courbe de sa vie consiste à s’adapter, à partir de son midi, à la réalité intérieure et non plus à la réalité extérieure. Ce n’est plus l’expansion qui est exigée de lui, mais la réduction à l’essentiel, le cheminement vers l’intériorité, l’introversion. « Ce que la jeunesse a trouvé et devait trouver à l’extérieur, l’homme de l’après-midi doit le trouver en lui ».

Les problèmes devant lesquels l’homme se retrouve au midi de sa vie sont liés aux tâches dont la réalisation lui est imposée par la deuxième moitié de la vie et par rapport auxquelles il doit apprendre à se situer :

–         la relativisation de sa persona ;

–         l’acceptation de son ombre ;

–         l’intégration de son anima ou de son animus ;

–         l’épanouissement du Soi dans l’acceptation de la mort et la rencontre avec Dieu.

 

La relativisation de sa persona

Il a fallu beaucoup d’énergie à l’adolescent et au jeune adulte pour conquérir sa place dans la vie. Cette lutte exigeait une forte persona qui lui permettait de s’affirmer dans l’existence. Mais le renforcement de la persona passait par le refoulement de l’inconscient. Celui-ci faisant à présent irruption au milieu de la vie, l’être humain est déstabilisé, son assurance consciemment assumée s’effondre ; désorienté, il perd son équilibre. Pour Jung, cette perte d’équilibre est tout à fait opportune, car elle oblige à la recherche d’un nouvel équilibre dans lequel l’inconscient aussi reçoit à présent sa juste place.

Bien sûr, l’effondrement de ces repères peut aussi tourner à la catastrophe. Une réaction de protection contre la déstabilisation, assez fréquente, consiste à se cramponner à sa persona, à s’identifier, sans aucune prise de distance, à son poste, à son emploi, à son titre. Jung estime que beaucoup de représentants du sexe masculin se réduisent au rang qui leur est accordé par la société. C’est en vain qu’on chercherait une personne sous cette enveloppe. Derrière les somptueuses apparences, on ne trouverait qu’un pitoyable petit bonhomme. Si la fonction exerce une telle séduction, c’est qu’elle compense l’insuffisance personnelle. Au lieu d’être à l’écoute des attentes du monde et de se retrancher derrière sa persona, l’homme du milieu de la vie devrait être plus attentif à la voix intérieure et s’employer à développer sa personnalité profonde.

 

L’acceptation de l’ombre, ou le problème des opposés

Jung voit toute la vie humaine sous forme de couples d’opposés : ainsi conscient et inconscient, lumière et ombre, animus et anima. La notion d’antagonisme est essentielle pour l’être humain. Il ne se constitue en totalité, il ne se déploie jusqu’au Soi que s’il ne refuse pas les opposés mais s’il les englobe en soi. La première moitié de la vie, par le renforcement du Moi, mettait unilatéralement l’accent sur le conscient. La raison se forgeait des idéaux que le Moi suivait. Mais à tous ces idéaux correspondent dans l’inconscient des prises de position opposées. Plus grand est l’effort pour exclure celles-ci, plus fréquent est leur retour dans les rêves. De même, les modèles de comportement vécus consciemment suscitent des attitudes contraires dans l’inconscient. Le milieu de la vie exige à présent de se tourner aussi vers les pôles opposés, d’accepter l’ombre auparavant non vécue, et d’entrer en débat avec eux.

Nous rencontrons alors deux erreurs de comportement typiques : l’une consiste à ne pas voir le contraire de l’attitude consciente. On se cramponne aux anciennes valeurs, on se fait champion des principes, le laudator temporis acti (le panégyriste du temps passé). On se raidit, on se pétrifie, on se met des œillères. L’autre réaction erronée au problème des opposés consiste à jeter par-dessus bord toutes les valeurs auxquelles on adhérait… On succombe à l’erreur de croire qu’une valeur donnée est abolie par la valeur opposée. On ne saisit pas qu’aucune valeur, aucune vérité de notre vie n’est niée par son contraire, mais que les deux sont en relation de réciprocité.

 

L’intégration de l’anima et de l’animus

Le problème des opposés se manifeste entre autres, au tournant de la vie, par l’apparition chez l’homme et la femme de caractéristiques de l’autre sexe… Selon Jung, tout se passe comme si chaque personne avait une certaine provision de masculinité et de féminité… Jung utilise les termes d’anima et d’animus pour désigner les traits, qualités et principes féminins et masculins. Tout être humain porte en lui les deux potentialités.

Jung propose différentes voies pour le début avec l’anima… Il faut que je donne à mon inconscient l’occasion de s’exprimer et d’accéder à la conscience… D’autres voies sont l’épanouissement conscient des forces de la sensibilité, des capacités musicales et artistiques que chacun porte en soi…

Comme l’homme avec son anima, la femme doit apprendre à fréquenter son animus… L’animus joue ainsi le rôle de pont vers l’inconscient où reposent des forces fécondes et créatives, nécessaires à son devenir… L’intégration de l’anima et de l’animus trouve par ailleurs un soutien dans la communauté qui peut offrir un havre, mais aussi des exigences et des structurations. Celui qui se ferme à la communauté se coupe du fleuve de la vie.

 

L’épanouissement du Soi dans l’acceptation de la mort et dans la rencontre avec Dieu

Selon Jung : « A partir du milieu de la vie, ne reste vivant que celui qui veut bien mourir avec la vie ». La peur de mourir est liée pour lui à la peur de vivre. Car ne peut vivre, rester vivant, mûrir, seulement celui qui accepte la loi de la vie qui est mouvement vers la mort, son but.

La fixation sur le temps de la jeunesse est un signe typique de la peur devant la perspective du vieillissement… Au lieu de se préparer à vieillir, on se veut éternellement jeune, ce qui est, d’après Jung, un « substitut bien minable à l’illumination par le Soi », exigée de l’être humain dans la deuxième moitié de la vie.

 

Les problèmes du milieu de la vie. La psychologie de Carl Gustave  JUNG

Anselm GRÜN, La crise du milieu de la vie. Une approche spirituelle, Editions Médiaspaul, 1998, Dixième Edition 2006.


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Le processus d’individuation selon Jung

Jung appelle individuation le processus remarquable qui « crée un individu psychologique, c’est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité ».

Ce processus comporte deux grandes phases, celle de l’expansion, au cours de la première moitié de la vie, et celle de l’introversion, dans la deuxième moitié.

L’enfant vit au départ entièrement dans l’inconscient ; l’enjeu de la première partie de la vie est de s’en arracher progressivement et de se constituer un Moi conscient. Par le terme de Moi, Jung désigne le noyau personnel conscient, le centre de l’activité et du jugement. Au cours de cette phase, il faut que l’être humain fortifie progressivement son Moi, il faut qu’il se fasse une place au soleil et qu’il puisse s’y maintenir. Dans ce but, il développe une persona, figure adaptée aux attentes de l’entourage, masque qui lui évite d’être livré aux autres sans défense, avec tous ses sentiments et états d’âme. C’est à la persona qu’incombe la gestion des relations entre le Moi et le monde environnant. Puisque, au cours de cette période, l’être humain applique tout son soin à fortifier son Moi et à édifier une persona solide, il néglige par la force des choses beaucoup d’autres de ses aspects. La conséquence en est la formation de l’ombre, en quelque sorte image spéculaire du Moi, composée « des aspects psychiques de l’être humain qui ont été en partie refoulés, en partie non vécus ou très peu vécus, qui avaient été dès le départ exclus de l’existence courante pour des raisons morales, sociales, éducatives ou autres encore et qui avaient été livrés de ce fait au refoulement ou à la censure ».

L’ombre ne se réduit donc pas au versant négatif obscur mais comporte aussi des aspects positifs. La nature humaine est faite de couples de pôles ; à chaque pôle correspond un pôle opposé. L’un d’eux est admis dans le conscient, l’autre reste confiné dans l’inconscient. En face de toute qualité se dresse son opposé. Plus l’être humain développe une qualité particulière, plus se renforcent dans l’inconscient les répercussions de la qualité opposée. Ceci ne vaut par seulement pour les vertus, mais aussi pour les quatre fonctions psychiques de la conscience distinguées par Jung : pensée, sentiment, intuition, sensation. Si un être humain développe unilatéralement ses fonctions rationnelles, il sera submergé dans son inconscient par les manifestations infantiles et pulsionnelles de sa sensibilité (par exemple, une sentimentalité exacerbée). Les qualités et les modèles de comportement relégués dans l’ombre sont généralement projetés sur d’autres personnes, de préférence de type psychologique opposé. Empêchant l’ombre d’émerger à la conscience, cette projection est souvent à l’origine de tensions interpersonnelles.

Dans la première partie de sa vie, l’être humain est tellement accaparé par l’affirmation de soi, qu’il s’identifie avec son Moi conscient. L’ombre, l’anima (ou l’animus), l’inconscient sont refoulés, sans qu’il en résulte de grands dommages. Mais voici que tout change dans la deuxième moitié. Il s’agit à présent d’intégrer l’ombre, l’anima (ou l’animus), de retirer en conséquence les projections qu’on faisait vers l’extérieur, de s’ouvrir à son propre inconscient et de rendre conscientes les dispositions et les qualités qu’il contient. Il faut que le Moi se retourne vers son origine, vers le Soi, pour recevoir de lui une nouvelle force vitale.

L’individuation a pour but l’épanouissement du Soi, concept que Jung définit comme « la totalité psychique de l’être humain ». Alors que le Moi est uniquement conscient et l’ombre au contraire inconsciente, le Soi englobe à la fois conscient et inconscient. L’être humain doit se redéployer du Moi vers le Soi. Ceci se fait par le transfert dans le champ conscient et par l’intégration d’une part toujours plus grande d’inconscient.

Les problèmes du milieu de la vie. La psychologie de Carl Gustave  JUNG

Anselm GRÜN, La crise du milieu de la vie. Une approche spirituelle, Editions Médiaspaul, 1998, Dixième Edition 2006.


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La psychologie transpersonnelle

TRANS-PERSONNEL = dépassement de la notion ordinaire de personne et d’égo, pour accéder au Soi ou à l’Absolu.

Jung, Assagioli et Maslow sont reconnus comme étant les inspirateurs de la psychologie transpersonnelle, qui propose une vision holistique de l’être humain. La personne est considérée avec ses quatre dimensions corps, coeur, pensée, âme. C’est l’intégration des quatre niveaux de conscience : physique, émotif, mental et spirituel.

Cette nouvelle psychologie est révolutionnaire dans son approche en ce qu’elle s’intéresse à ce qui rend les gens heureux.

Son objectif est de :

  • développer la capacité d’aimer et d’être aimé,
  • donner du sens à nos actions,
  • être responsables de ce que nous pouvons changer,
  • être résilients face à ce que nous ne pouvons pas éviter,
  • apprendre à vivre plus heureux,
  • accompagner l’évolution de la conscience.

la psychologie trans-personnelle estime que le bonheur individuel n’est pas une finalité en soi mais sert l’intérêt général.

La psychologie trans-personnelle est concerné par ce qui existe au-delà du petit monde de la personnalité. Cette approche s’appuie sur une conception (paradigme) holistique de la vie, de l’être humain et du monde. Point de rencontre de la psychologie contemporaine, des voies spirituelles et des dernières découvertes scientifiques en matière de réalité, elle présente une ouverture à toutes les voies favorisant la croissance de l’homme.

En tant que pratique, cette approche a pour objet le plein éveil de la conscience. Ainsi le mouvement trans-personnel déborde du cadre de la psychologie individuelle pour toucher toutes les sphères de l’activité humaine – société, écologie, philosophie, éducation, etc…


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Qu’est-ce que la Psychothérapie Intégrative ?

Les interventions thérapeutiques utilisées dans la psychothérapie intégrative sont basées sur la recherche et les théories développementales, décrivant les défenses protectrices de l’individu, utilisées lorsqu’il y a interruption dans le développement normal.

Le terme “intégrative” dans “Psychothérapie Intégrative” a plusieurs sens. Il renvoi à la complexité de l’être humain et la nécessaire complexité des approches, outils et méthodes mises en oeuvre pour servir le travail d’introspection et de compréhension de Soi,  et accompagner le cheminement vers la guérison. Chacune de ces approches fournit une explication partielle du comportement et chacune est renforcée lorsqu’elle est ponctuellement intégrée en continuité avec d’autres aspects de l’approche du thérapeute.

caractéristiques :

  • approche unifiante sur les niveaux du fonctionnement affectif, comportemental, cognitif et physiologique de la personne, et adresse également la dimension spirituelle de la vie,
  • conscience des aspects sociaux et transpersonnels des systèmes dans l’entourage de la personne,
  • intégration de la personnalité : l’incorporation des aspects ignorés, désavoués ou non résolus du ‘self’ dans une personnalité cohésive : cette intégration réduit l’utilisation des mécanismes de défense. Ceux-ci empêchent la spontanéité et limitent la flexibilité dans la résolution des problèmes, l’entretien de la santé, la relation aux personnes.

L’intégration, c’est le processus de ” rendre entier”, il permet d’être de nouveau en plein contact avec le monde. Par l’intégration, il devient alors possible de faire face à chaque moment de manière autonome, ouverte et disposée, sans la protection d’une opinion, d’une position, d’une attitude ou d’une croyance préformée.

Ces concepts sont utilisés dans une perspective de développement humain dans lequel chaque phase de la vie présente des taches développementales spécifiques, des sensibilités aux besoins, des crises et des opportunités pour de nouveaux apprentissages.

“Quand les noeuds du coeur se dénouent, la conscience retrouve sa plénitude”, (C.Trungpa).


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Les bienfaits de la méditation

Lorsque la méditation est pratiquée correctement, on commence à ressentir les premiers bienfaits au bout de 2 à 3 semaines. Une transformation interne plus profonde s’opère au bout de quelques mois de pratique. Les bienfaits retirés d’une pratique régulière de la méditation sont nombreux et ils ont été prouvés par des milliers d’études scientifiques au cours des siècles.

On note par exemple un développement très net des capacités mentales et notamment de la concentration et de l’attention. Les méditants sont plus agiles mentalement, plus vifs que la moyenne. Ils sont capables d’intégrer et de comprendre rapidement des problématiques très complexes et sont à la fois créatifs et structurés mentalement.

On remarque également des différences marquées au niveau des comportements. Les personnes pratiquant la méditation sont plus douces, plus soucieuses des autres, plus sociables et plus calmes. Des études sur le stress ont montré que les méditants possèdent un niveau de stress de 30 à 40% inférieur à ceux qui ne pratiquent pas la méditation et qui possèdent un style de vie comparable. Les méditants sont moins enclins à la colère et à la dépression. De nombreux psychothérapeutes utilisent d’ailleurs la méditation dans leurs thérapies contre la dépression.

On remarque enfin des différences physiques : Mathieu Ricard, l’un des plus éminents moines bouddhistes français, émissaire officiel du Dalaï Lama en France, et de formation scientifique a prouvé de façon certaine qu’après trois mois de méditation, on observe un renforcement du système immunitaire, une hausse de 20 à 30% des anticorps, une augmentation des cellules souches dans le sang. La méditation contribue également à réduire le taux de cholestérol dans le sang et la tension artérielle.

Ce ne sont ici que quelques uns des principaux bienfaits qu’apporte la pratique régulière de cette discipline.

La finalité ultime de la méditation étant l’atteinte du bonheur parfait et inébranlable face aux aléas de l’existence. Ce bonheur pouvant être atteint par une compréhension et une acceptation totale de nous-mêmes, des autres et de notre environnement au sens large.


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Les principales techniques de méditations

Il existe des centaines de techniques de méditation, les principales sont les suivantes. Vous choisirez la vôtre en fonction des caractéristiques qui vous conviennent le mieux :

La méditation vipassana est basée principalement sur la respiration. Elle permet, entre autre, de développer sa concentration et son attention. Cette méditation est souvent considérée comme le ciment et la base des autres techniques de méditation car sans concentration ni attention, il est presque impossible de progresser sur la voie de la méditation.

La méditation transcendantale est un technique de relaxation profonde et de développement de la conscience. Elle se base notamment sur l’utilisation de mantras (phrases ou mots répétés de nombreuses fois). Certains considèrent qu’elle est la plus facile car elle offre un support de concentration plus concret mais en réalité, sa maîtrise parfaite requiert une grande expérience.

La méditation Zen. Basée sur l’expérience immédiate et la compréhension de toute chose sur le champ. Cette méditation utilise des techniques pour changer la vision que nous avons de la réalité. Elle permet un changement radical de point de vue sur le monde et nous-même simplement par le biais de l’observation et de la réflexion. Certains la trouveront plus palpable, d’autres y seront totalement hermétiques.

La méditation en pleine conscience : cette forme de méditation permet de s’affranchir du flot de pensées qui traverse sans cesse notre esprit et d’être pleinement éveillé à l’instant présent. Il s’agit de prendre conscience de chaque instant, de son corps, des autres et de son environnement. Elle permet d’être “éveillé”, en pleine conscience de soi et des autres à chaque moment de son existence.


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Les différentes formes d’hypnose

Hypnose classique

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Hypnose Ericksonienne ou nouvelle hypnose

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Hypnose humaniste et thérapie symbolique avancée

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